Sa devise : « Quimporte, tout droit ! ».
Lhistorien qui sappliquerait à écrire la vie et luvre de Paul Pastur devrait, au préalable, étudier en détail lexistence malheureuse des ouvriers et travailleuses de toutes catégories dans les dernières années du 19e siècle. Ce sont ces conditions de vie lamentables de la classe laborieuse qui ont ému le grand cur de Paul Pastur, troublé dans son âme assoiffée de justice sociale.
Dans la floraison des uvres créées par ce député permanent du Hainaut, il convient de détacher la «Commission provinciale des loisirs de louvrier » crée en avril 1919, avant même le vote par le Parlement belge de la loi des «Trois huit : huit heures de travail, huit heures de repos, huit heures de loisirs » qui témoigne de lesprit danticipation et du souci constant de son initiateur : lamélioration des conditions de vie des ouvriers dans les domaines intellectuel, artistique, familial, social et moral.
« Un bon métier vaut mieux quun riche héritage ».
Si Paul Pastur est passé à la postérité au titre de «Père des loisirs des travailleurs », on ne peut ignorer quil fut également lun des promoteur les plus clairvoyants de lEnseignement technique dont le Hainaut shonore de posséder. Outre une «Université du Travail Paul Pastur », un réseau très étendu et largement diversifié dinstitutions denseignement technique dont la qualité est nationalement reconnue non seulement dans les milieux pédagogiques mais encore dans les milieux économiques et industriels.
Les uvres de Paul Pastur sont toutes marquées au coin de la tolérance et de lamour et il ne fait aucun doute que lavenir retiendra aussi la «Fête des Mères», la plus humble et la plus touchante de toutes.