LA MADONE DE BRUGES ET L’ENFANT
DE MICHEL-ANGE

1761 Madone de BrugesIl y a cinq siècles, le 6 mars 1475, naquit Michelangelo Buonarotti.
Pour commémorer cet événement, la Régie des Postes émet un timbre-poste représentant la «Madone» dite de Bruges, l’unique œuvre du Maître ayant quitté l’Italie de son vivant et la seule que possède notre pays.
Cette commémoration coïncide, en 1975, avec l’Année Sainte. Bruges avec ses 500 à 600 madones de parement, fut toujours réputée comme «Cité de Marie» et prétend honorer ce titre en 1975.
Comment l’œuvre fut-elle créée et comment parvint-elle à Bruges ?
C’est pendant une des plus heureuses et des plus fécondes périodes de la vie de Michel-Ange, que cette œuvre fut sculptée dans le marbre blanc en 1505, sur l’ordre du cardinal Piccolomini. Cette madone était initialement destinée à l’autel de la cathédrale de Sienne, mais des marchands flamands, les Mouscron, offrirent pour cette sculpture un prix plus élevé que le Cardinal et c’est ainsi qu’elle fut amenée en Flandre.
En 1514, Jean Mouscron en fit don à l’église Notre-Dame de Bruges.
La statue a été dérobée sous Napoléon et Hitler, mais chaque fois elle réintégra Bruges.
C’est dans cette ville qu’on peut y admirer la Vierge pensive tenant l’Enfant sur les genoux…mais qui semble étrangement absente.
Bien qu’exécutée dans un style sévère, en style «quattrocento», l’œuvre ne cesse de passionner et d’émouvoir.
Michel-Ange a toujours dit de lui: je ne suis pas un peintre, mais un sculpteur.

Attention!

Pour tout renseignement concernant la PHILATÉLIE, il vous sera toujours répondu si vous vous adressez à PHILAGODU,
soit par mail (cliquez sur "contacts"), soit par fax au 02/503 38 11
Pour toute question portant sur les thèmes culturels abordés dans ce site, nous vous invitons à contacter les organismes directement concernés.