VINCENT VAN GOGH

Sa vie en Belgique

1725 Van GoghFils de pasteur protestant, Vincent Van Gogh, naquit à Groot Zundert, Pays-Bas, le 30 mars 1853. Il resta jusqu’à la mort un tourmenté, un isolé, un incompris et sa vie fut un échec total sur les plans de l’amour, de la famille et des contacts humains. Seul son frère Théo, son cadet, l’aida moralement et matériellement sans se lasser et lui permit d’accomplir son œuvre. Les 652 lettres que Vincent lui écrivit en font foi.
Après avoir exercé le commerce de l’art au service de marchands à la Haye et à Londres, où il connut un échec sentimental qui le laissa terriblement désemparé, il se tourne, croyant à un signe du destin, vers la voie mystique et s’inscrit à Bruxelles à une école évangélique.
En décembre 1878, il est envoyé à l’essai, comme évangéliste dans une région de grande misère: le Borinage.
Il réside à Wasmes et à Pâturages où, vivant volontairement dans le plus grand dénuement, il soutient les ouvriers dans leur lutte pour une justice sociale. Avec un zèle extrême, il soigne les malades durant une épidémie de typhus et se dévoue inlassablement pour soulager les mineurs brûlés lors de la catastrophe du puits de l’Agrappe à Frameries.
Premier prêtre ouvrier, il est sévèrement jugé par les supérieurs de l’Eglise évangélique qui refusent de confirmer son mandat ; c’est un second échec.
En août 1879, il revient à titre personnel à Cuesmes et occupe une petite chambre de la maison Decrucq, rue du Pavillon. C’est là que naîtra la grande aventure du dessin et de la peinture. Menant une vie de souffrance et de privation, Van Gogh s’exerce au dessin en s’inspirant de la vie des mineurs.
A son retour au pays natal, il réalise des croquis des scènes de la vie laborieuse empreints d’une vive sensibilité. Les personnages rudes que l’on retrouve dans ses dessins ainsi que ceux du célèbre tableau «Les mangeurs de pommes de terre » rappellent, avec une force singulière, la vaillante race du pays noir.
En 1885-1886, il part pour Anvers et Paris, se lie d’amitié avec Gauguin, rencontre Toulouse-Lautrec et découvre l’impressionnisme. En 1888, il part en Provence. Illuminé, il peint avec une foi inébranlable, ruinant sa santé. Ses paysages exaltés se distinguent par leurs harmonies hardies.
Mais tant de fatigues, de souffrances, de privations ont raison de sa santé. C’est le drame avec Gauguin, l’oreille coupée, le pénible séjour à Saint-Rémy, enfin la remontée vers le Nord. En mai 1890, il gagne Auvers sur Oise. A bout de force, désespéré, le 27 juillet 1890, il tente de mettre fin à ses jours d’un coup de pistolet au cœur. Il expire le 29 juillet dans les bras de celui qui n’avait cessé de l’aider, son frère Théo.
Son œuvre, étalée sur une période d’une dizaine d’années, est dispersée dans de nombreux musées ; Moscou, Berlin, Bâle, Londres, Amsterdam, Otterloo et dans de multiples collections privées des Pays-Bas, de France, de Suisse, des Etats-Unis d’Amérique, etc… L’ouverture en 1972 du Musée van Gogh à Amsterdam, a permis le regroupement des 240 toiles et dessins de la collection de Théo.

Attention !
Pour tout renseignement concernant la PHILATÉLIE, il vous sera toujours répondu si vous vous adressez à PHILAGODU,
soit par mail (cliquez sur "
contacts"), soit par fax au 02/503 38 11
Pour toute question portant sur les thèmes culturels abordés dans ce site, nous vous invitons à contacter les organismes directement concernés.