JEAN GOSSART, dit MABUSE

(Franc maître à Anvers en 1503 – mort entre 1533 et 1536).

« Saint Donatien ». Tournai, Musée des Beaux-arts.

Panneau de chêne, hauteur 43,2 cm sur 34,5cm de large.

L’œuvre porte au revers, les armoiries d’un archevêque de l’église Saint-Donatien de Bruges, Jean Carondelet.
Ce panneau était sans doute à l’origine, le volet d’un diptyque dont l’autre volet, qui représente le portrait du dit Carondelet, fait partie de la collection Rudolf von Gutmann à Vienne.
La mode de ces ouvrages d’une piété quelque peu ostentatoire, portraits de donateurs en prière devant l’effigie d’un saint, mode déjà ancienne, brillait d’un dernier éclat. Mais il est évident que l’artiste s’est attaché bien plus au faste extérieur qu’au symbole religieux : son Saint Donatien somptueux ne nous incite guère à la prière, Jean Gossart, peintre de cour, qui fut notamment au service de Marguerite d’Autriche, fut, dans nos provinces, à l’avant-garde de l’art moderne de son temps qui était celui de la Renaissance.

Voir le timbre de Marguerite d’Autriche 579

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		JEAN GOSSART, dit MABUSE (Franc maître à Anvers en 1503 – mort entre 1533 et 1536). « Saint Donatien ». Tournai, Musée des Beaux-arts. Panneau de chêne, hauteur 43,2 cm sur 34,5cm de large. L’œuvre porte au revers, les armoiries d’un archevêque de l’église Saint-Donatien de Bruges, Jean Carondelet. Ce panneau était sans doute à l’origine, le volet d’un diptyque dont l’autre volet, qui représente le portrait du dit Carondelet, fait partie de la collection Rudolf von Gutmann à Vienne. La mode de ces ouvrages d’une piété quelque peu ostentatoire, portraits de donateurs en prière devant l’effigie d’un saint, mode déjà ancienne, brillait d’un dernier éclat. Mais il est évident que l’artiste s’est attaché bien plus au faste extérieur qu’au symbole religieux : son Saint Donatien somptueux ne nous incite guère à la prière, Jean Gossart, peintre de cour, qui fut notamment au service de Marguerite d’Autriche, fut, dans nos provinces, à l’avant-garde de l’art moderne de son temps qui était celui de la Renaissance. Voir le timbre de Marguerite d’Autriche 579
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