Op-Signoorke

Op-Signoorke, la figure la mieux connue de l’Ommegang malinois, est une grande poupée, célèbre depuis des siècles aux Pays-Bas. Lors des cortèges folkloriques, portée dans un grand drap par quatre hommes, elle est, de temps en temps jetée en l’air et adroitement reprise dans le drap par les porteurs.

L’origine de l’actuelle poupée remonte à l’année 1647. En effet, les comptes communaux de cette année nous apprennent que ce fut un certain Valentin van Lanscroon qui sculpta une marotte. On la nomma « Sotscop » (traduction littérale : tête de fou), nom souvent changé en « Vuilen Bras » (vieux flamand, traduction littérale : personnage peu intéressant), en «Vuilen Bruidegom» (époux volage, noceur, etc.) pour devenir dès 1775, définitivement « Op-Signoorke ».
Lors d’un cortège, le 4 juillet 1775, un anversois, le nommé Jacques de Leeuw, essaya d’enlever notre bonhomme. Mal lui en prit, car après avoir été blessé, il fut obligé de lâcher son butin et de fuir la ville.
L’auteur de ce rapt se disculpa dans une lettre adressée à la ville de Malines, le 28 août 1775. Ceci n’empêcha pas l’apparition, quelques jours après, des premières chansons raillant les anversois et donnant au « Vuilen Bras », pour la première fois, le nom de «Op-Signoorke ». Ce dernier lui est resté jusqu’à ce jour.
Si, à l’époque, l’événement provoqua une certaine tension entre Malines et Anvers, il n’en est plus de même aujourd’hui : ces deux villes entretiennent à l’heure actuelle les meilleures relations. Cela serait dommage, il ne faut pas 20 minutes en voiture pour faire le trajet par l’autoroute.


	OP – SIGNOORKE Op-Signoorke, la figure la mieux connue de l’Ommegang malinois, est une grande poupée, célèbre depuis des siècles aux Pays-Bas. Lors des cortèges folkloriques, portée dans un grand drap par quatre hommes, elle est, de temps en temps jetée en l’air et adroitement reprise dans le drap par les porteurs. L’origine de l’actuelle poupée remonte à l’année 1647. En effet, les comptes communaux de cette année nous apprennent que ce fut un certain Valentin van Lanscroon qui sculpta une marotte. On la nomma « Sotscop » (traduction littérale : tête de fou), nom souvent changé en « Vuilen Bras » (vieux flamand, traduction littérale : personnage peu intéressant), en «Vuilen Bruidegom» (époux volage, noceur, etc.) pour devenir dès 1775, définitivement « Op-Signoorke ». Lors d’un cortège, le 4 juillet 1775, un anversois, le nommé Jacques de Leeuw, essaya d’enlever notre bonhomme. Mal lui en prit, car après avoir été blessé, il fut obligé de lâcher son butin et de fuir la ville. L’auteur de ce rapt se disculpa dans une lettre adressée à la ville de Malines, le 28 août 1775. Ceci n’empêcha pas l’apparition, quelques jours après, des premières chansons raillant les anversois et donnant au « Vuilen Bras », pour la première fois, le nom de «Op-Signoorke ». Ce dernier lui est resté jusqu’à ce jour. Si, à l’époque, l’événement provoqua une certaine tension entre Malines et Anvers, il n’en est plus de même aujourd’hui : ces deux villes entretiennent à l’heure actuelle les meilleures relations. Cela serait dommage, il ne faut pas 20 minutes en voiture pour faire le trajet par l’autoroute.
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