Que de chemin parcouru depuis le 8 mars 1902, date à laquelle le premier Salon sorienta délibérément et exclusivement, par la suite, vers lexposition de véhicules automoteur et de cycles.
Notre pays sétait, entre-temps octroyé une place enviable dans le concert des producteurs dautomobiles. Ses produits furent unanimement appréciés à loccasion des salons organisés en 1913 et 1914.
Après la grande tourmente de 1914 à 1918, grâce à la reconstruction accélérée de ses usines et à lutilisation dun outillage adapté aux besoins, la Belgique fut bientôt prête à poursuivre sur sa lancée.
Le 14e salon de lautomobile et de cycle, mis sur pied du 10 au 19 octobre 1920, fut particulièrement édifiant à cet égard.
Dautres salons de lespèce virent le jour ensuite. Tous connurent un succès qui alla croissant au fur et à mesure de la mise en service, par les grands pays producteurs, dinfrastructures nouvelles, déquipements sans cesse adaptés aux progrès techniques réalisés, générateurs de lessor et de la vulgarisation insoupçonnés de lautomobile.
Lindustrie belge se ressentit inéluctablement de la production massive de certains de ses puissants voisins et de celle des Etats-Unis dAmérique à telle enseigne quelle dut se résoudre à jouer un rôle accessoire dans lascension foudroyante du véhicule automobile sous toutes ses formes.
Quoi quil en soit, après une éclipse inhérente à la deuxième guerre mondiale, le salon rouvrit ses portes le 14 janvier 1948 et rencontra de plus en plus les faveurs du public, définitivement acquis à lidée de lautomobile.
La Belgique reste un grand constructeur dautomobile. Chez nous sont installées les chaînes de montages. OPEL à Antwerp, VOLVO à Gent, FORD à Genk, VW à Forest (Bruxelles) Ces véhicules sont exportés dans de nombreux pays dEurope, les Volvo de la série 60 et 70 sont également destinées au marché nord américain. Renault à fermé sauvagement son usine dernier cri à Vilvoorde, à côté de Bruxelles, en 1997.
Illustrations de véhicules belges, tous produits avant 1940.