La dame avait ôté son manteau de vison et comme dhabitude elle voulu le suspendre à droite de lentrée, là où sont les patères fixées au mur par deux piteux petits pitons. Si mal, que cette fois ça ne peut nous surprendre, sous le poids du vison, elles tombèrent par terre. Et la dame, que ses patères à terre atterrent, appela Maria, sa chère camérière. Maria, qui na pas fait de longues études, ne sait parler quen prose et lui dit tout bonnement : Si Madame veut quelque chose de solide, il faut mettre des chevilles pour replanter les pitons, et là alors ça tiendra, vous pourrez accrocher deux visons gaiement.
Maria, dit la dame, nous deviserons gaiement quand nous en aurons le loisir, pour linstant préparez le travail, je vais chez le quincaillier chercher les chevilles.
Et la dame va chez le quincaillier et lui dit : je voudrais des chevilles pour faire tenir les patères, avé Maria. Le quincaillier qui ne saisit pas la regarde comme laurait regardé tout autre quincaillier, (en peu en dessous comme çà)
Et la dame : quand vous aurez fini de mépier, vous vous occuperez de mes chevilles
Le quincaillier : Oh, quel jeu de mot laid.
La dame : Je ne vous le fait pas dire, cuistre
Le quincaillier : Mais quouis-je ?. Vers où cest que ces mots convergent
La dame se fâchant : Occupez vous de vendre, nayez dautre desseins, tu me consternes, homme, qui mestomaque et se fâche !
Le quincaillier : Cest moi qui me fâche ? ah bien glotte alors ! Quel coup ! mentons maintenant
La dame simpatientant : Alors ça bouche un peu, à quoi tu joue néanmoins ?
Le quincaillier très crâne lui fait front en lui lançant une épithète que je veux taire.
Terre est la chute de cette histoire, cest peut être un peu clavicule, mais pour une chute il est difficile daller plus bas que terre !
Ce texte fut lu entre amis et repris sur le CD2 du double coffret Polygram 523359-2 acheté récemment et qui manquait à mon intégrale.
Le texte ne figure pas sur le livret, jai du lécouter maintes fois pour le transcrire.
Y figure un autre texte mais il y a des doutes sur deux mots et je préfère attendre pour le mettre sur le site.