KAN. J. DAVID (1801-1866)

J. David naquit en 1801 ; il acquit donc sa formation scolaire et passa son enfance et son adolescence avant 1830, du temps du Royaume-Uni des Pays-Bas. Aussi bien la culture néerlandaise marque-t-elle profondément la vie de J. David. Avec J. F. Willems, le fondateur du mouvement flamand, il fut l’un des premiers à défendre la langue et la culture populaires, qu’il voulait remettre en honneur. Pendant de longues années, il enseigna à l’Université de Louvain le cours de l’histoire nationale et de littérature néerlandaise, comme en témoigne sa pierre tombale au cimetière de l’Abbaye du Parc, près de Louvain.

DU BOIS A. (1872-1940)

A. Du Bois eut une vie assez agitée pour un diplomate de carrière. Issu d’une vieille famille hennuyère, lui-même était né à Écaussinnes d’Enghien dans le pays des carrières, il fut jusqu’à la veille de la première guerre attaché, puis second secrétaire de légation à Londres. Il assista ainsi aux événements qui précédèrent le premier cataclysme mondial. Aimant profondément sa terre natale et avant tout sa romanité, il publia de nombreux ouvrages qui, pour cette époque, firent quelque bruit. C’est qu’il y apparaissait comme un audacieux précurseur en signalant les dangers que courait la culture française dans notre pays. Toujours est-il que ses ouvrages firent de lui le théoricien du Mouvement Wallon et le premier éveilleur de la conscience ethnique wallonne. Homme cultivé, A. Du Bois, lorsqu’on l’approchait, se révélait comme un fin helléniste qui a d’ailleurs laissé plusieurs romans consacrés à la Grèce Antique.

POUR RECHERCHER UN SUJET

SOMMAIRE - ACCUEIL - HOME