Max Waller avait vingt ans en 1880 lorsquun groupe de jeunes écrivains, enthousiastes comme lui, prirent conscience de loriginalité de leurs uvres et que, dans le vaste empire de la littérature française, existait une littérature belge dont les caractères spécifiques saffirmaient.
Cest ainsi quils fondèrent en 1880, la Jeune Revue Littéraire qui en 1881, prit pour titre définitif «La Jeune Belgique» et pour emblème un écusson barré de la fière devise «Ne crains».
Bientôt un public lettré, en Belgique et à létranger, comprit limportance de ce mouvement qui lui révélait la littérature belge et le talent dune pléiade décrivains, collaborateurs de la revue, tel que Camille Lemonnier, Maurice Maeterlinck, Emile Verhaeren, Jules Destrée, Georges Rodenbach, Charles Van Lerberghe, Georges Eekhoud, Valère Gille et tant dautres qui acquirent une renommée internationale.
La Jeune Belgique fut dirigée par Max Waller de 1882 jusquà sa mort, survenue en 1889, il fut comme le dira Paul André, «lorganisateur de la victoire des lettres nationales en Belgique».
Dans sa vie trop brève, Max Waller publia de nombreux articles de critique littéraire et artistique, des nouvelles : le Baiser, lAmour fantasque, un roman : la Vie bête, préfacé par Camille Lemonnier. Après sa mort, parurent son recueil de poèmes. La Flûte et son roman Daisy.
Voulant perpétuer la mémoire de Max Waller, ses amis et admirateurs firent ériger un monument dû à Victor Rousseau et qui sabrite sous les frondaisons du square Ambiorix à Bruxelles. Les promeneurs, en contemplant le beau profil du poète, se souviendront quil écrivit :