Il est inconcevable que quelquun, en visite ou de passage dans la région de Grammont, la quitte sans avoir goûté ou emporté une délicieuse tarte au maton.
Cette friandise préparée avec soin et amour par les pâtissiers, est un pur produit de la région que lon ne peut trouver ailleurs et dont la renommée dépasse les frontières.
Bien que son origine demeure peu connue, lhistoire de la tarte au maton remonte au Moyen Age.
On retrouve le mot «matte» (mattentaart-tarte au maton) dans danciens dialectes dAllemagne, de France et des Flandres et, chaque fois, il désigne le lait caillé, ingrédient principal de la tarte.(Abbé Delcourt-histoire de la tarte au maton).
La tarte au maton est un dessert traditionnel très apprécié dans la Région des Collines, de part et dautre de la frontière linguistique. Elle est à Grammont de toutes les fêtes (M.V. Kerkhoven dans « De Vaandrig »).
Les seigneurs du Moyen Age buvaient les meilleurs vins et terminaient leurs festins par des tartes au maton.
Au château de Schendelbeke, à présent disparu, la tradition veut (CL. Van Daele, boulanger retraité) que, de mémoire dhomme, on mangeait des tartes au maton.
La qualité du lait est essentielle pour la saveur des tartes.
La végétation dans la région de Grammont joue un rôle prépondérant dans la production du fourrage destiné aux vaches laitières qui bien sûr, fournissent le produit indispensable, cest-à-dire, le lait.
Par laddition dufs et de sucre aux matons on obtient la matière de base. Et comme chaque boulanger fait son pain à sa façon, il en est de même pour les tartes au maton, le goût varie de lun à lautre. Une chose est certaine, elles sont délicieuses.
Cest en 1979 que fut fondée la « Broederschap van de Geraardsbergse Mattentaart » qui en collaboration avec les autorités communales et tous ceux qui de quelque manière que ce soit désirent sy consacrer, veille sur la qualité de la tarte au matton.
(Texte aimablement communiqué par la Confrérie de « Mattentaart » grammontoise).