Carnaval d'Alost

2200 Carnaval d'Alost Le carnaval d’Alost repose sur une tradition séculaire attestée par des documents authentiques. Cette coutume fascinante est sans conteste une des manifestations les plus caractéristiques de la vie folklorique alostoise déjà si riche par ailleurs. Elle revêt chaque année les formes les plus variées et colorées de l’invention populaire.
L’appellation «carnaval »est un emprunt relativement récent ici. Aussi les vrais alostois lui préfèrent-ils celle de « Vastenavond » (Mardi gras), immense fête populaire réunissant des milliers de figurants, fous masqués ou non, virevoltant à travers la ville en une farandole frénétique.
La fête des Rois Mages, début janvier, marque l’ouverture de la saison et rassemble autour d’un pot-au-feu les ténors du monde carnavalesque alostois. Quelques semaines plus tard, on procède à l’élection de celui qui pendant quatre folles journées régnera sur la ville en liesse, qui dès lors se prépare activement aux festivités.
Le samedi du carnaval, le bourgmestre cède le pouvoir au Prince qui présidera à tous les ébats.
Le dimanche après-midi (en 1986 : le 9 février), un cortège inédit et haut en couleurs attire la toute grande foule. Il se compose d’une cinquantaine de groupes exclusivement alostois qui parcourent les rues de la ville dans une atmosphère indescriptible où chacun trouvera son compte.
Le lundi sur la Grand-Place, le jet de l’oignon doré suscite l’allégresse générale, après quoi le cortège entame sa seconde sortie dans les rues.
Le mardi gras est la journée des « Jeannettes » (Vuil Jeannetten), figures typiques du carnaval populaire : la coutume veut que des hommes travestis en femmes grotesques aux poitrines et croupes démesurément accentuées et affublés des accessoires les plus saugrenus, lutinent les passants parmi le charivari des manèges de la fête foraine.
La nuit du mardi-gras, on brûle le mannequin du carnaval sur la place publique sous les yeux d’une assistance recueillie : c’est l’instant émouvant et impressionnant du retour à l’ordre.
(Communiqué bénévolement par K. Baert, archiviste-conservateur de la Ville d’Alost).


	LE CARNAVAL D’ALOST Le carnaval d’Alost repose sur une tradition séculaire attestée par des documents authentiques. Cette coutume fascinante est sans conteste une des manifestations les plus caractéristiques de la vie folklorique alostoise déjà si riche par ailleurs. Elle revêt chaque année les formes les plus variées et colorées de l’invention populaire. L’appellation «carnaval »est un emprunt relativement récent ici. Aussi les vrais alostois lui préfèrent-ils celle de « Vastenavond » (Mardi gras), immense fête populaire réunissant des milliers de figurants, fous masqués ou non, virevoltant à travers la ville en une farandole frénétique. La fête des Rois Mages, début janvier, marque l’ouverture de la saison et rassemble autour d’un pot-au-feu les ténors du monde carnavalesque alostois. Quelques semaines plus tard, on procède à l’élection de celui qui pendant quatre folles journées régnera sur la ville en liesse, qui dès lors se prépare activement aux festivités. Le samedi du carnaval, le bourgmestre cède le pouvoir au Prince qui présidera à tous les ébats. Le dimanche après-midi (en 1986 : le 9 février), un cortège inédit et haut en couleurs attire la toute grande foule. Il se compose d’une cinquantaine de groupes exclusivement alostois qui parcourent les rues de la ville dans une atmosphère indescriptible où chacun trouvera son compte. Le lundi sur la Grand-Place, le jet de l’oignon doré suscite l’allégresse générale, après quoi le cortège entame sa seconde sortie dans les rues. Le mardi gras est la journée des « Jeannettes » (Vuil Jeannetten), figures typiques du carnaval populaire : la coutume veut que des hommes travestis en femmes grotesques aux poitrines et croupes démesurément accentuées et affublés des accessoires les plus saugrenus, lutinent les passants parmi le charivari des manèges de la fête foraine. La nuit du mardi-gras, on brûle le mannequin du carnaval sur la place publique sous les yeux d’une assistance recueillie : c’est l’instant émouvant et impressionnant du retour à l’ordre. (Communiqué bénévolement par K. Baert, archiviste-conservateur de la Ville d’Alost). Rejouer le fond sonore: Narrendansen - Danse du Bouffon
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