Le collectionneur doit rester maître de ses choix.

Quel que soit son intérêt, dans les timbres neufs achetés à la poste avec le coin daté pour chaque émission, ou le numéro de la planche, que les oblitérés seuls soient intéressants, que l’on se limite seulement à son pays, où que l’on amasse des timbres du monde entier, il est important de faire ce que l’on aime.

L’on peut parfois vous reprocher (des avis autorisés et bien pensants!) de collectionner des enveloppes premiers jours , des pays exotiques sans grand avenir, un thème bizaroïde, qu’importe, le plaisir est de découvrir des pièces manquantes ou différentes de ce que l’on possède déjà et d’ainsi élargir sa collection.

Que l’on soit partisan de beaux albums préimprimés, avec une place pour chaque timbre, que l’on préfère composer soi-même les pages neutres, pour y glisser des nuances de couleurs, des variétés ou curiosités, des oblitérations différentes ou des flammes, des enveloppes ou cartes postales reprenant le sujet du timbre mis en vedette, chacun est libre de son choix et il ne faut pas laisser se laisser guider la conduite. Certains ne mettent aucun commentaire sur ces pages, certains y glissent trop de texte, mais qui expose à d’autres vues que celui qui garde jalousement ses timbres dans le fond de l’armoire ?

Seul le collectionneur doit rester maître de ses choix. Si vous avez envie de collectionner l’Afghanistan qui vous faisait rêver en 1969 sur la route de Katmandou, vous aurez sans doute difficile à trouver du matériel, mais le prix sera probablement intéressant car il n’y a pas de compétition ou si peu autour de vous. Mais montrer sa collection peut ouvrir de nouveaux horizons à ceux que vous fréquentez et qui vous entourent.

Des études ont démontré que quel que soit le pays, il y a toujours des timbres rares et chers qui deviendront un but de recherches et un stimulant. Il n’y a pas de «mauvais» timbres, il y a des timbres demandés et d’autres (provisoirement) délaissés, Des timbres soviétiques qui, il y a vingt ans encore, pouvaient se trouver pour 10 ou 20 Euros s’arrachent maintenant à 200 E par certains collectionneurs russes qui peuvent se les offrir. Un marché local est né, mais naturellement il n’absorbera jamais les timbres existant par millions. Il y aura toujours du plaisir à bon marché pour le petit collectionneur, mais le spécialiste devra ouvrir grand son portefeuille. Qui aurait cru à cela du temps de Leonid Brejnev ?

 

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